Cette exposition comporte le risque qu’en cas de problèmes dans le secteur bancaire, les assureurs en soient affectés et qu’ils seraient exposés à une contamination systémique. L’European Systemic Risk Board, un des rouages du système de supervision financière européenne, a voulu en avoir le cœur net et examiné la situation des 29 plus importants groupes d’assurance d’Europe, dont, pour les groupes basés dans notre pays, Ageas et KBC.
Dans un « occasional paper » daté de juillet, il en ressort que si un cinquième des actifs des assureurs sont de nature bancaire (emprunts surtout, mais par exemple aussi des contrats sur taux d’intérêt, etc.) et que les assureurs sont une importante source de financement pour le secteur bancaire, le degré de concentration est faible et les interconnections limitées, ce qui réduit d’autant tout effet domino. L’étude reconnaît ses limites, notamment du fait que la démarche inverse – l’exposition des groupes bancaires à l’assurance - ne faisait pas partie du périmètre. De plus, des difficultés dans le monde bancaire pourraient être corrélées à des difficultés dans l’économie en général, un autre aspect sortant du propos de la présente étude.
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