Elle peut offrir plusieurs garanties : constitution d’un capital à des fins d’épargne, couverture en cas de décès prématuré, couverture en cas d’invalidité…
Mais il s’agit toujours d’un contrat de capitalisation. Tout comme sur un compte d’épargne, vos primes viennent gonfler la réserve et le capital est assorti d’intérêts ainsi que d’une éventuelle participation bénéficiaire.
Si vous êtes en vie à la fin de la période déterminée dans votre contrat, vous toucherez le capital majoré des intérêts. En cas de décès avant cette date, le capital épargné ira au(x) bénéficiaire(s) que vous aurez préalablement désigné.
Un contrat d’assurance vie peut donc servir à plusieurs fins et il est possible de retrouver plusieurs des garanties précitées dans un seul et même contrat. Si la police prévoit à la fois une couverture décès et la constitution d’un capital, on parlera d’assurance vie mixte.
L’assurance décès
L’assureur verse un capital en cas de décès de l’assuré avant l’échéance du contrat. Il existe essentiellement trois types d’assurances décès :
1. L’assurance décès temporaire
La durée de la police est fixée à la souscription, par exemple 15 ans. Le capital-décès est versé si l’assuré décède avant l’expiration de ce délai. Cette formule est destinée à protéger financièrement la famille en cas de décès de l’assuré sans occasionner trop de frais. Elle sera le plus souvent prévue avec un terme fixé à 65 ans. Si vous êtes en vie à ce moment, la compagnie ne vous doit rien et elle conserve l’entièreté des primes que vous avez versées. Cette police sert souvent à couvrir le décès du soutien de famille.
2. L’assurance vie entière
Le capital assuré est toujours versé au moment du décès de l’assuré, indépendamment du moment où il survient. Ce type de police revêt souvent la forme d’une assurance obsèques. La police peut aider à payer les droits de succession ou les funérailles. Parfois, cette assurance sert aussi aux héritiers à acquitter les droits de succession.
3. L’assurance solde restant dû
Il s’agit probablement de la forme la plus connue d’assurance-décès. L’assurance solde restant dû est très souvent conclue dans le cadre d’un emprunt hypothécaire. Le capital est calculé de manière à couvrir le montant restant dû si l’emprunteur venait à décéder avant le terme du crédit. En d’autres termes, plus la durée restante du crédit diminue, plus le solde diminuera lui aussi. Même si cela n’est pas rendu obligatoire par la loi, beaucoup d’établissements de crédit le demandent toutefois. L’emprunteur reste cependant libre de le souscrire auprès de l’assureur de son choix.