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Malades de longue durée : l’importance d’un trajet de réintégration positif


Burn-out, dépression… Dans notre société basée sur les performances, de nombreuses personnes souffrent de stress.

our certains, ce stress est tel qu’ils sont contraints de renoncer au travail pendant une période prolongée. Un trajet de réintégration de qualité est donc loin d’être un luxe superflu !

Un problème croissant qui a donné lieu à une nouvelle réglementation

Sur une journée de travail ordinaire de la première moitié de l’année 2016, 7 travailleurs belges sur 100 ne se sont pas rendus au travail en raison d’une maladie ou d’un accident de la vie privée. Parmi eux, 2 sont restés absents durant une période d’un mois à un an, et 3 l’ont été pendant plus d’une année ! Par rapport à la même période un an plus tôt, le nombre d’absents de longue durée a progressé de 11 %.*

Il n’est donc guère surprenant que cette pression financière croissante sur le système de sécurité sociale ait poussé le gouvernement Michel à mettre en place un nouvel Arrêté royal. En vigueur depuis le 1erdécembre 2016, cet arrêté du 8 novembre 2016 comprend notamment l’obligation pour les employeurs de faire élaborer un plan de réintégration par le médecin d’entreprise.

Cliquez ici pour de plus amples renseignements sur le nouvel AR et sur vos droits et obligations en tant qu’employeur.

Employeurs et travailleurs ont tout à gagner d’une politique de réintégration de qualité

Toutefois, une bonne politique de réintégration ne vous permet pas uniquement de respecter vos obligations légales. Une politique appropriée peut en effet être bénéfique tant pour l’entreprise que pour ses travailleurs.

Quelques faits pour illustrer le propos :

  • Plus une personne passe de temps chez elle, éloignée de tous contacts sociaux avec ses collègues, plus il lui sera difficile de réintégrer son environnement de travail.
  • Une personne absente durant 3 à 6 mois retourne chez le même employeur dans 50 % des cas, un chiffre qui retombe à 10 % lorsque l’absence se prolonge au-delà d’un an.
  • 80 % des travailleurs absents pendant plus de 6 semaines sollicitent de l’aide lorsqu’ils reprennent le travail.

En adoptant une approche proactive concernant la réintégration de vos travailleurs absents, vous limitez les pertes d’expérience et de connaissances au sein de votre entreprise et vous contribuez au bien-être de vos collaborateurs.

Quelques conseils

Quels sont les ingrédients d’une politique de réintégration efficace ? Voici quelques conseils :

  • Un accompagnement médical et psychologique de qualité a naturellement toute son importance, mais il ne faut pas sous-estimer l’impact de l’exercice physique.
  • Demandez-vous s’il n’est pas possible d’envisager un travail adapté au collaborateur qui réintègre le travail : modification du contenu de sa fonction, affectation dans un autre service et/ou adaptation du rythme de travail (régime de travail à 4/5e par exemple).
  • Durant l’absence de votre collaborateur, efforcez-vous d’entretenir les contacts, sans mettre de pression pour qu’il réintègre le travail rapidement, bien entendu !
  • Un travailleur n’est pas l’autre. Optez donc pour une approche personnalisée lorsqu’un collaborateur fait son retour après une longue période d’absence.
  • Privilégiez le dialogue avec le travailleur, le médecin traitant et le médecin d’entreprise afin d’élaborer un plan qui convienne à tout le monde.

Comme toujours, je suis à votre disposition pour discuter avec vous de solutions plus concrètes et adaptées à votre situation. Il existe en effet des formules d’assurance qui offrent des services supplémentaires dans ce domaine, parfois même sans surprime !